Je viens, je ne sais pourquoi
Peut-être ce besoin plus fort que d’autres…
Ecrire!
Et pourtant, je ne trouve pas les mots,
Je trace quelques lignes,
Trouve cela d’une banalité affligeante,
Sans style et sans piquant!
Je déchire…
Ce que je n’avais pratiquement jamais fait,
Hors quelques lettres de désamour
Que je trouvais trop cruelles…
Á trop édulcorer,
Je suis tombé dans la transparence!
Pourtant je lis des lignes
D’une bouleversante intensité,
Mais ce n’est pas moi qui les écris,
Même si j’en profite.
Faire lire aux autres ce que l’on écrit
Apporte parfois d’agréables surprises,
Mais comporte le risque d’être interprété,
Voir analysé et disséqué.
Doit-on garder secret l’état de son imaginaire,
Avec les dangers que cela représente.
Suis-je routard ou psychopathe des mots,
Ecrivain en haillons ou écrivain bâillonné?
J’aime l’expression “quand la raison lutte contre la pulsion”,
J’aime les mots posés avec le cœur
Et l’absence de calcul,
Rien que pour exprimer une sensation, un sentiment passager.
Nous ne sommes que les victimes consentantes
Des caprices de nos sentiments.
Je parle là pour ceux qui savent les écouter.
Je connais de drôles de personnages
Qui n’ont pas accès à ces tourments,
Les champions de la certitude et de l’affirmation.
Harry Steed (20/05/06-extrait [péniblement de mes entrailles]de “carnets de torts et de raison” )
Du grand Harry Steed jamais satisfait de ses platitudes 🙂
🙂 C’est surprenant de voir quelqu’un passer par ici. Merci ma belle Amie et puisque tu parles de Platitudes, eh bien saches que je me suis attelé il y a peu à de « Nouvelles Platitudes » avec une dizaine de chapitres en cours… C’est (à dessein) aussi ennuyeux que les Platitudes. J’aimerai bien avoir le temps de mettre ça au propre… Je t’enverrai en primeur le préambule sous peu