Immortelle inconnue.
J’ aimerais écrire le joyau
Qui te consacrerait inconnue immortelle.
Ornée de diamants sans bavure,
A l’ abri de toutes fioritures.
Tu traverserais ces quelques lignes
Virgules et points s ’écarteraient
Pour te livrer un passage sans accroc,
Tracé dans la sérénité du propos.
Tu te coifferais d’un circonflexe,
Le temps d’ une pose perplexe,
Avant de butiner sur des points de suspension…
J’ aimerais écrire le joyau
Qui te consacrerait immortelle inconnue.
Parée d’ une rivière sans prix
Tu m’ épanouirais dans un de ces sourires
Ponctué d’une boutade entre guillemets
Pour un jugement surligné…
Décolleté en point d’interrogation,
Emotions en forme d’exclamation,
Il flotterait dans l’air cette image
De la perfection d’une femme imparfaite.
Nous ne nous verrons plus.
Et nous ne saurons pas pourquoi…
Harry Steed (Nov. 07 extrait de “carnets de torts et de raison”)
C’ est beau comme du Harry 😉
Vivement de nouvelles créations (hm hm) ou la suite des chroniques inhospitalières !
Merci chère Bridget… Quelques difficultés avec mes nouvelles créations… (tiens, en avant première un extrait: « … et, d’un moribond exsangue… elle a fait un cadavre béatement heureux… » Quant aux chroniques inhospitalières, je pourrais, un de ces jours, mettre au propre les nombreuses remarques envoyées au « Val des Cygnes » établissement de convalescence hautement non recommandable