Injection mentale.
Une piqûre éclaircie dans la nuit de ma vie,
Une piqûre surprise sans rappel
Comme un navire sans gouvernail
Comme une drôle d’ infection au sourire mortel.
Sous cutanée d’ apparence banale
Elle s’ inocule dans les pores de ma peau
Comme une doublure confortable.
Intra-veineuse à l’ attrait démoniaque
Elle se répand dans mes vaisseaux dilatés
Comme une foule en liesse indomptable.
Intra-musculaire de forme analgésique
Elle s’ incruste jusqu’ au mât palpitant
Comme une dompteuse de volcan survolté.
Elle apaise mes souffrances et mes craintes
À la simple pensée de son contact.
D’une caresse fictive en collet
Elle étrangle mes préjugés
Et m ’entraîne vers des sommets
Pour m’ enlacer à l’abri des regards
Dans un monde parallèle à l’usage,
Là où les contacts se font légers,
Juste pour le plaisir,
Juste pour le plaisir des sens,
Incrustée dans ma mémoire
Harry Steed (16/04/07-extrait de “carnet de torts et de raison”)
Y en a qui jouent joliment avec les mots tandis que d’autres se battent avec les chiffres ! Un peu de poésie dans une sale journée. Comme un peu de soleil dans l’eau froide…
hé hé, chacun s’occupe comme il peut, parfois même comme il pleut. Mais, il m’arrive aussi de me battre et jongler avec les chiffres pour des probabilités qui s’avèrent erronées… 18 mois… 24 mois… Mais, un seul moi et un seul toi (toit?)