Mission impossible I (Le chant du cygne – terminal I) – L’Adret (De Mussidan à La Cigale de Paris)

En ces temps de confinement compliqué où l’avenir est incertain, petit retour en arrière. J’ai hésité avant de poster ça. Quelqu’un m’a dit, il y a un bout de temps maintenant, que personne n’était obligé de lire. Comme c’est quelqu’un qui a souvent la raison simple, l’apanage des gens intelligents, je lui fais confiance. Attention : « Plus c’est long, plus c’est bon » ne se vérifie pas en général et il se peut qu’il en soit de même et en particulier pour ce qui suit. Certains rimaillent, moi, j’écrivaille sur des émotions qui passent, sans ambition et, de temps à autre, je partage ici (ou là…: endroit désertique, fréquentable mais peu fréquenté)). C’est lu, ou pas, après tout c’est le sort de tout écrit. Egoïstement je débarrasse mes entrailles de trop plein d’émotions et, une fois que s’est fait, je ne maîtrise plus la situation et m’en lave les mains (ce qui est plutôt une bonne chose au jour où je pose ça). Des sensations qui ont fait jour pendant le concert de Lormes, qui ont mûri pendant une nuit blanche au même endroit, se sont alimentées durant la nuit passée à Chanteix après une fabuleuse soirée et se sont concrétisées une nuit de novembre lugubre et pluvieuse après un ultime concert. Je n’ai guère eu le courage de retravailler le style depuis mais je sais qu’il est temps de me débarrasser de ces lignes même si cela risque d’être un peu en vrac et bancal… (Le premier qui dit « Comme toi » prend la porte et… la garde. Cadeau. C’est une porte temporelle vers le passé et l’avenir). Ok, je sais, un peu long comme préliminaires, bas les masques (encore de circonstance) on y va :

Mission impossible I (Le chant du cygne – terminal I)

(Attention ce message s’autodétruira dans quelques jours)

L’Adret (De Mussidan à La Cigale de Paris)

Certains suivent les chemins de Compostelle

D’autres empruntent ceux de Jamait

On ne porte pas les mêmes fardeaux,

Les mêmes casquettes, ni les mêmes chapeaux

Mais tout, on donnerait tout

Quand on arrive en cortège

Pour ces instants privilèges.

Et quand approche l’heure du concert

Tout, on oublie tout, y compris les pensées délétères

(Ah ah, mot récurrent à placer dès que possible,

Comprenne qui pourra…)

De ces soirées aux limites de l’utopie

Où, dans la beauté des illusions

Chacun trimballe ses souvenirs et ses rêves

Et des sourires complices se croisent

Et font connaissance.

Parfois se tissent des amitiés

Et qui sait… des amours se dessinent

Ou d’autres se peaufinent.

Tout on oublie tout

Dans le tourbillon de ses chansons

Et on finit debout

Parce qu’on en veut encore et encore…

Plus de minuit et quelques selfies plus tard,

Á l’heure où les autres vont se coucher

On se retrouve le cul dans l’herbe,

La tête dans les étoiles

Elle stand up et il savoure…

Il sait bien que son cul est posé sur un rêve impossible

Et que son ciel est sombre

Mais qu’importe, ce soir il ignore la réalité

Et savoure

Harry Steed (Août 2019Avril 2020) – extrait de « Sur les chemins de Jamait »)

Ps : Toutes mes excuses pour ceux que j’ai utilisés, sans vouloir ni les imiter, ni les plagier, juste comme un hommage à leur talent.

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