I-Semence littéraire.
Elle s’ incruste subrepticement
Dans les sillons de mes jachères
Pour des œuvres hybrides
Aux saveurs inconnues.
Loin des produits transgéniques
Elle garde aspect frais et naturel
De ses produits alléchants
Que l’ on croque à pleines dents.
Blanche et jeune colombe
Elle est graine facétieuse de mes idées.
II-Zéphyr littéraire.
Elle pousse la porte
Sur mes envies inavouées
Loin des bourrasques du quotidien
Pour des plages de trêve.
Elle respire en douceur
Faisant souffler avec légèreté
Ses drôles d’opinions
Sur mes incertitudes éternelles.
Blanche et jeune colombe
Elle est la brise qui porte mes idées.
III-Vampire littéraire
Elle s’ impose sans avertir
Dans mes feuilles inachevées
Pour d’ autres points d’ interrogation
Pour d’ autres divagations.
Elle absorbe mes pensées
Pour les faire ressortir
Sous de nouvelles formes
Élaborées par le passage de ses concepts.
Blanche et jeune colombe
Elle est l’ eau sanguinaire qui désaltère mes idées
IV- Orgasme littéraire.
Nul besoin de la toucher ostensiblement
Les phrases échangées dans le sas de la vérité
Sont les préliminaires interminables
A ces étreintes indéfinissables.
L’ intelligence de ses réparties
Ses analyses les plus fines
Sont des tableaux qui défilent
En forme de caresse intime.
Blanche et jeune colombe
Elle est le feu qui active mes idées.
Harry Steed (Mars 2006-extrait de “carnets de torts et de raison”)
« Les phrases échangées dans le sas de la vérité
Sont les préliminaires interminables
A ces étreintes indéfinissables. »
De qui se moque-t-on ? hihihihihihihihihihi
On ne se moque de personne ici môssieur, on constate