le syndrome de la page blanche

Fut un temps où, lorsque j’avais un thème en tête, ou en cœur, même péniblement, je parvenais à « tartiner », avec plus ou moins de talent, je l’accorde mais, le talent n’est pas le propos du jour. Les titres venaient, avant, pendant ou après… Depuis quelques temps, les thèmes sont bien là mais, je me trouve dans l’impossibilité d’aligner un nombre de lignes suffisantes, cohérentes et satisfaisantes (à mon goût). Par contre, j’ai des titres qui aimeraient bien se développer.

-« J’ai déjà connu ça »

-« Le Garcimore du sexe »

-« Grotte alors… (Pour qui te p(r)ends-tu ? )»

-« Le Nestor de l’amour et la consommatrice compulsive »

-« L’amour saisonnier »

 -« Les Papillons… »

-« Amourcalement sienne (La Reine et le roturier) » …

Arrivé à ce stade plutôt que de chercher une muse inspiratrice, je ferais mieux de me mettre en quête d’un nègre (voire d’une négresse) même si c’est un comble que de s’adjoindre un nègre pour remplir des feuilles blanches !

2 réflexions au sujet de « le syndrome de la page blanche »

  1. Cher Harry Steed,
    Je me permets d’intervenir ici après avoir lu votre dernier post dans lequel vous ne dites pas tout et, je le déplore
    1-Je pense qu’il aurait été utile de préciser les thèmes et, vu que j’ai eu accès à vos brouillons, tel un lanceur d’alerte incontrôlé, j’en livre ici quelques-uns :

    -« J’ai déjà connu ça » évoque à la fois la résignation et le plaisir du souvenir…

    -« Le Garcimore du sexe », une suite illogique du « Poulidor du sexe » déjà édité ici… Des fois ça marche, des fois ça marche pas…

    -« Grotte alors… Pour qui te p(r)ends-tu ? », ou, quand on se prend pour un autre ou, quand on vous prend pour un autre…

    -« Le Nestor de l’amour et la consommatrice compulsive » où le héros se prend pour un aspirateur robot qui ne fonctionne pas correctement, ne retrouve jamais la place qui lui est attribuée, errant en tournant sur lui-même tandis que l’acheteuse déçue qu’il n’ait pas l’utilité escomptée le remise dans le placard à balais (un comble pour un aspirateur) avant de s’en débarrasser…

    -« L’amour saisonnier » une sorte de jeu aux règles mal définies mais où, malgré tout, le héros se sent privilégié…

    -« Amourcalement sienne (La Reine et le roturier) » … une relation inédite et quelque peu bancale par instants…

    -2- Vous n’avez pas un nombre de lignes suffisantes ! Ayez au moins le courage d’en livrer quelques-unes, peut-être que cela vous fera avancer… En d’autres temps et autres lieux, quand vous aviez un peu de public et étiez vous-même public, vous auriez pu lancer un défi du genre : « Je vous propose des titres et chacun y va de sa ou de ses petites phrases et l’Harry Steed se débrouille pour concocter un texte dans son arrière-boutique mais là ! Dans ce désert peu fréquenté, j’ai bien peur qu’il vous faille, soit abandonner, soit vous remettre au travail… Et, puisque vous tergiversez, ayant moi-même, comme je l’ai dit précédemment, accès à vos brouillons, je vais poser ici quelques-unes de ces lignes que vous avez écrites dans vos difficultés actuelles, sans pour autant dévoiler à quel titre elles appartiennent, comme ça, en vrac…
    Pourquoi les mains, quand il la frôle
    Et cette envie de lui manger la bouche
    Quand son cœur tape comme un tambour désaccordé…
    Quand les filets de protection
    S’emmêlent dans ses sourires…
    Inexorablement une seule certitude
    Celle d’avoir rêvé
    Et ce sourire de béatitude
    Il faut éviter de se prendre pour Lenôtre
    Quand on ne sait pas pâtisser
    Il faut éviter de se prendre pour un autre
    Quand l’amour reste à quai…
    Quand les espoirs s’envolent
    Les attentes interminables
    Si vaines et si minables
    Le bruit de la trotteuse
    Qui affiche les secondes
    D’un temps qui ne passe pas
    L’espoir d’une sonnerie d’un téléphone
    Qui reste désespérément aphone
    J’ai déjà connu ça…
    Dans mes cauchemars insomniaques
    Je cherche, désespérément, la douceur de ses bras
    Et, de ses lèvres aphrodisiaques
    Les émoticônes spontanés
    Qui prennent des allures de message
    Les yeux délavés par les nuits blanches
    Les points de suspensions qui ne veulent rien dire
    Et qui, pourtant, se transforment en délire
    Les lettres que l’on n’envoie pas
    Et celles que l’on ne reçoit pas
    Je rêvais d’elle avant de la connaître
    Sa voix comme une caresse rauque
    Sur mes blessures anciennes
    Apaisante et souriante
    Ses sourires friandises
    Quand ma peau frémissait au contact de ses mains
    Quand sa bouche rimait avec mon sexe
    Et que sa langue me laissait exsangue …
    Tournant comme une toupie égarée
    Il espérait qu’elle le cherchait
    C’était un jeu aux règles mal définies
    Et qui se jouait par saison
    Elle était «maître à jouer » pour la vie
    Et il était le pion
    Les ailes des papillons
    Se sont desséchées
    Il n’ira plus s’abreuver
    À la source tarie de ses désirs

    Voilà Mister Steed et, si vous n’y arrivait pas, laissez mûrir et amusez-vous à diffuser des vieux trucs, par exemple, vos célèbres platitudes qui ont eu tant de succès à une époque (ok, auprès d’une seule personne mais, c’est mieux que rien)…

  2. Si d’aucuns venaient à s’égarer par ici et s’étonner de ce que l’auteur « s’amuse » à se commenter lui-même, sachez qu’à l’instar d’Yves Jamait qui baise ou baisait tout seul (décidément ce Jamait est partout), je ne me parle plus guère qu’à moi-même et fais tout tout seul, les questions, les réponses, la mise en scène, les décors, les costumes, les lumières … et, donc, les commentaires

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